Une porte s’ouvre, une autre claque et se referme.
Il se trouve entre les deux.
Entre l’ombre et la lumière. Le vide et le plein.
Dans la trace d’une parole nouvelle,
sans consistance encore,
l’effervescence des pôles,
mais peut-être aussi leur disparition.
Meknes © Charly'e Saxo 2016
> Diaporama "Fugitif"
Il se trouve entre les deux.
Entre l’ombre et la lumière. Le vide et le plein.
Dans la trace d’une parole nouvelle,
sans consistance encore,
l’effervescence des pôles,
mais peut-être aussi leur disparition.
Meknes © Charly'e Saxo 2016
> Diaporama "Fugitif"
Il croise l’or et le feu, l’eau, et parfois aussi le vent dans le battement régulier des étoiles. Il marche et ses pas fécondent la poussière. Il marche et épouse le rite de toute vie. Marcher comme la réalisation de l’œuvre ultime. Parcourant les siècles et les devançant tout à la fois. Poème absolu de la vie qui bat. Tout près du nouveau basculement du Monde. Meknes © Charly'e Saxo 2016 |
Entre les cordeaux électroniques
des relations humaines,
il se faufile par le passage secret du temps,
et se perd à jamais.
Les empreintes dans la poudre éphémère nous disent l’humilité d’un homme.
Et les paraboles balancent les ondes insaisissables
de cet invisible
étendant sa pesante main sur notre quotidien.
Encore quelques mots posés tout contre le papier,
comme les derniers vestiges d’une civilisation,
bientôt pesés et organisés en œuvres d’art,
hors du temps et de l’homme.
Meknes © Charly'e Saxo 2016
des relations humaines,
il se faufile par le passage secret du temps,
et se perd à jamais.
Les empreintes dans la poudre éphémère nous disent l’humilité d’un homme.
Et les paraboles balancent les ondes insaisissables
de cet invisible
étendant sa pesante main sur notre quotidien.
Encore quelques mots posés tout contre le papier,
comme les derniers vestiges d’une civilisation,
bientôt pesés et organisés en œuvres d’art,
hors du temps et de l’homme.
Meknes © Charly'e Saxo 2016
L’éternité, petite fleur fanée posée entre les mains d’un vieillard, à quelques encablures du néant. Des hommes d’affaires affairés ne partageaient plus les savoirs. Les chiffres s’alignaient sur le compteur à rebours de l’humanité. Alors il retournait se faufiler dans les interstices du Cerveau ٭ recompter à nouveau le temps à l’aide de ses doigts. Et toute cette lumière qui lui brûlait le cartilage. ٭ La Médina |
La nuit sera la même, Même parole, même lieu, même fleuve. Tes mains posées sur le vent, et l’eau caressant tes cheveux. La nuit sera la même, avec ses révolutions, des hommes dont on brûle le nom, et l’appel au fond des dunes. La nuit sera la même, rien ne pourra effacer cet instant où nos bouches goûtaient à l’impossible silence. De la lumière nous ferons la beauté dans le Monde. Meknes © Charly'e Saxo 2016 all texts |