Les oiseaux descendaient vers le Sud. Il en est ainsi des courants et des grands fleuves, des vents célestes et des amours. © Némorin 2000 | Qu’avions-nous fait du monde ? Qu’en faisions-nous encore. Nous posions des mouchoirs sur les cris, étouffions les marées contraires, déplacions le limon en des jardins prospères, pour plus de récoltes encore, de sensations inertes, d’insipides victoires. Opulence des désirs, opulence des biens. Opulence de la souffrance. Déséquilibres millénaires où le démon avait, depuis bien longtemps, croqué l’ange. © Némorin 1999 |
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En 2010 j’utilisais pour la première fois un appareil photo numérique, que j'utilisais le plus souvent en vitesse lente, obtenant des "floutés", de petites vagues d'instants lesquels, aussitôt saisis, disparaissaient pour se transformer dans la pixellisation des photons.
Argentique, numérique, peu importe, a chacun son propos, sa proposition... Je vis la pellicule comme une chair que l'on travaille, caresse et remodèle, privilégiant toujours la "main de l'homme", porteuse des histoires du Monde, celle qui façonne et parfois aussi détruit. Le numérique défie la vitesse, l'argentique enlace le temps pour l'étreindre. Quand on dégaine un téléphone portable pour faire un selfie ou prendre une photo rapide ou en catimini, je tends une main et salue. C'est le principe de base à toute rencontre humaine. La technologie ne peut rien pour nous si on oublie ce simple geste... > Diaporama "Errances birmanes" |
NémorinPhotographe, poète Categories
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November 2019
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