Tombé comme un grain de sable dans le désert d’une terre inconnue, puis, tordu et retordu dans cet improbable des émotions, je m’acheminais, vaille que vaille, vers ces hommes en marche… |
« Que celui qui croit ne pas savoir apprenne à celui qui croit savoir »
(écrit sur un mur par les « pestiférés » d’ATD quart monde, Ouaga)
(écrit sur un mur par les « pestiférés » d’ATD quart monde, Ouaga)
Ceux qui ont faim
mangent avec les doigts.
Les autres,
tous les autres
possèdent la même nationalité.
.........................
Ceux qui ont faim
mangent avec les doigts
Les Autres font du rangement dans les poudres de leurs rêves.
.........................
Ceux qui ont faim
partagent les mêmes doigts.
Les Autres bavardent
en toutes futilités
au milieu de l’étalage de plats.
©Nemorin 2013
mangent avec les doigts.
Les autres,
tous les autres
possèdent la même nationalité.
.........................
Ceux qui ont faim
mangent avec les doigts
Les Autres font du rangement dans les poudres de leurs rêves.
.........................
Ceux qui ont faim
partagent les mêmes doigts.
Les Autres bavardent
en toutes futilités
au milieu de l’étalage de plats.
©Nemorin 2013
L’homme marche.
Il est tombé. Une fois.
Puis, peu de temps après, une seconde fois.
S’est relevé, a repris sa course vers l’appel du baobab mil fois centenaire.
Racines. D’où nous viennent nos racines…
Il ne sait point encore.
La pulsation du monde
par les sangs mélangés de la terre
se dilue dans tout le corps.
Il marche. Il est seul.
Vingt ans. Trente ans. Cinquante peut-être.
Il n’a plus d’âge.
La poussière de la nuit l’enveloppe.
L’odeur de la prochaine rencontre le guide sur le chemin.
D‘où vient-il. Où va-t-il.
Humanité.
Parfois animal,
pour être au plus près de la vibration essentielle qui crée le mouvement.
Humalité.
©Nemorin 2013
Il est tombé. Une fois.
Puis, peu de temps après, une seconde fois.
S’est relevé, a repris sa course vers l’appel du baobab mil fois centenaire.
Racines. D’où nous viennent nos racines…
Il ne sait point encore.
La pulsation du monde
par les sangs mélangés de la terre
se dilue dans tout le corps.
Il marche. Il est seul.
Vingt ans. Trente ans. Cinquante peut-être.
Il n’a plus d’âge.
La poussière de la nuit l’enveloppe.
L’odeur de la prochaine rencontre le guide sur le chemin.
D‘où vient-il. Où va-t-il.
Humanité.
Parfois animal,
pour être au plus près de la vibration essentielle qui crée le mouvement.
Humalité.
©Nemorin 2013
Il marche. Il marche.
Ses pieds recouvrent des millions d’autres pas.
Voici une foule.
La foule des pas de l’humanité.
Il marche. Il est tout un peuple
Ses pieds un incendie.
Voilà la terre en feu.
Où vont les hommes.
Devant lui toute trace effacée
et derrière, le temps qui défile,
reflue vers les origines.
Et ces empreintes qui disparaissent.
Rien devant,
plus rien derrière.
Simplement l’idée de l’étoile polaire
pour guider ton éternité.
Et dans la furie des téléphones portables,
cette main de l’homme qui apaise
et qui crée, reliée aux étoiles,
à la puissance des ombres
et de la terre qui les fait naître.
©Nemorin 2013
Ses pieds recouvrent des millions d’autres pas.
Voici une foule.
La foule des pas de l’humanité.
Il marche. Il est tout un peuple
Ses pieds un incendie.
Voilà la terre en feu.
Où vont les hommes.
Devant lui toute trace effacée
et derrière, le temps qui défile,
reflue vers les origines.
Et ces empreintes qui disparaissent.
Rien devant,
plus rien derrière.
Simplement l’idée de l’étoile polaire
pour guider ton éternité.
Et dans la furie des téléphones portables,
cette main de l’homme qui apaise
et qui crée, reliée aux étoiles,
à la puissance des ombres
et de la terre qui les fait naître.
©Nemorin 2013
Hommage à Ouaga
Pour ce grand soir d'été
où le feu et l'eau vinrent s'étreindre en nos sangs
dans le passage vers l'autre lumière
nous laissant ainsi marins sans capitaine
dans la partie la plus sombre des cales
Pour toutes ces petites humanités
que tu voulais plus grandes plus belles rayonnantes
Et de cette terre où tu reposes
les graines d'un seul geste semées
par le miracle de la vie vont s'épanouir
en ces bouquets de fleurs resplendissantes
nourris de la substance des âmes
Repose désormais dans la paix des astres
et sur les chemins bleus de nos rêves
où tu déambules.
à Anne
Pour ce grand soir d'été
où le feu et l'eau vinrent s'étreindre en nos sangs
dans le passage vers l'autre lumière
nous laissant ainsi marins sans capitaine
dans la partie la plus sombre des cales
Pour toutes ces petites humanités
que tu voulais plus grandes plus belles rayonnantes
Et de cette terre où tu reposes
les graines d'un seul geste semées
par le miracle de la vie vont s'épanouir
en ces bouquets de fleurs resplendissantes
nourris de la substance des âmes
Repose désormais dans la paix des astres
et sur les chemins bleus de nos rêves
où tu déambules.
à Anne