Qu’est-ce qui vous attire particulièrement en Afrique? Ce sont réellement ces circonstances précises qui m’ont amené en Afrique, que je découvrais, et plus particulièrement au Burkina. Avec quel appareil ont été prises ces photographies? Un Hasselblad 500 CM. En quoi le format utilisé a-t-il son importance pour ces photographies ? On s’accorde toujours à penser que le format carré est adapté au portrait, mais je n’ai jamais eu ce genre d’a priori puisque j’ai toujours réalisé des photos avec divers formats, selon l’humeur du moment et les sensations. Il se trouve que je souhaitais revenir à une précédente démarche, en Birmanie notamment, où j’avais réalisé la plupart des portraits avec cet appareil, car dans ces pays où le numérique a pris place en tous lieux, ce genre d’engin a quelque chose d’intemporel, peut être rejoint-il un peu la magie de la photographie pure... et en plus, côté magie, l’Afrique s’y connaît ! Le sujet de la résidence était « Des hommes qui marchent »… qui marchent pas seulement d’un point à un autre, mais surtout dans leur tête, pour tenir debout, affronter le quotidien, leur passé, le présent, et tenter de construire quelque chose qui puisse ressembler à un futur. Je suis donc parti de « La parole des baobabs », à savoir celle portée par les vieux sages dont s’inspirent les nouvelles générations, cette parole qui peut, parfois également, quelque peu brider les désirs des jeunes de vivre autrement, en raison de la grande déférence qu’ils portent aux anciens. De là je suis allé vers les jeunes. Entre les deux il y a tout le mouvement de la vie et son impermanence, que j’ai tenté de transcrire par ce filé d’images réalisées au « Leica en mouvement » (en fait, dans ce cas précis je photographiais ma marche !) ainsi que par le mouvement de danseurs du centre chorégraphique EDIT, dirigé par Irène Tassembedo (une élève de Maurice Béjart). > Galerie-Photo |
1 Comment
kiki
10/5/2016 07:21:07 am
ok
Reply
Leave a Reply. |
NémorinPhotographe, poète Categories
All
Archives
November 2019
|